Je n'ai pas dit cela puisque la transaction elle-même supposait qu'une expertise soit menée pour évaluer les torts et responsabilités de chacun, ainsi que les concessions à opérer.
Cela nous a permis de reprendre la main sur le système et la Générale des eaux nous a laissé un réseau qui, au même titre que les autres opérateurs du département, se caractérisait par une vétusté relativement marquée.
Je note que depuis le retrait de la Générale des eaux, nous avons pu renouer avec la confiance des usagers et la performance commerciale. Ainsi, nous avons pu faire reculer le taux de non-règlement de nos factures auprès des particuliers. Nous avons investi sur notre réseau en puisant dans nos ressources, ce qui s'est traduit par des performances intéressantes sur les 4 dernières années, notamment grâce aux investissements en capacité, comme ceux relatifs aux Grands Fonds ou à l'usine de production de Perrin. De cette manière, plus 20 000 foyers ont pu bénéficier d'une continuité permanente de la distribution d'eau sur le territoire des Abymes.
Aussi, avec le recul, les décisions prises n'ont pas occasionné une dégradation du réseau. Nous l'avons bel et bien conforté et c'est à l'aune de ce constat qu'il me semble important d'analyser les décisions prises.
Si elles n'avaient pas été prises, la dégradation du réseau se serait poursuivie.