Je ne le pense pas. Ces rapports relevaient d'une obligation légale et contractuelle. Je les tiens à la disposition de la commission. Notre exemplarité de ce point de vue constitue pour nous une garantie. Ces rapports ont été remis aux collectivités, tenues par la loi de les soumettre à leur conseil pour approbation, ce qu'elles n'ont pourtant pas toutes fait.
Voici quelques extraits du compte rendu annuel adressé au SIAEAG en 2012. « D'une façon générale, la capacité de stockage sur l'ensemble des réseaux est devenue insuffisante. Il serait utile d'entreprendre un remplacement des canalisations d'amiante-ciment trop fragiles. » Plus loin est signalée une fuite sur saturateur de chaud, à l'usine de Belle-Eau-Cadeau : « Nous constatons régulièrement des baisses de pression dans le réseau de Belle-Eau Cadeau. »
Malheureusement, les mêmes constats reviennent d'une année à l'autre. Selon nous, les collectivités du périmètre du SIAEAG ont échoué, des années durant, à déployer des moyens pour corriger les lacunes signalées. D'autres, en revanche, ont écouté le délégataire et mobilisé des fonds. Certains secteurs de la Guadeloupe reçoivent ainsi un bien meilleur service que d'autres.
La communauté d'agglomération du Nord Grande-Terre (CANGT), en dépit de son éloignement de la ressource, ne subit pas de coupures d'eau, parce que nous disposions à l'époque d'un interlocuteur de qualité, Mme Louis-Carabin. La CANGT a consenti à imposer une surtaxe et donc un prix de l'eau supérieur à celui d'autres collectivités, loin de toute démagogie.