La Générale des eaux est arrivée en Guadeloupe après son acquisition de la Sogea, dans les années 2000. Il nous sera difficile de remonter au-delà.
Les frais de siège relèvent d'une nécessité. Ils permettent à une filiale de bénéficier de la connaissance technique du groupe en réglant les frais de recherche et de développement, mais ils correspondent aussi à une assurance, à une mutualisation des coûts. Je vous laisse imaginer ce qui se serait passé si l'actionnaire n'avait pas disposé, grâce à ces frais de siège, de moyens d'aider sa filiale à absorber 120 millions d'euros de pertes. La Générale des eaux Guadeloupe a très largement profité des retours qu'elle était en droit d'attendre de ces frais de siège. De mémoire, ils s'élevaient à un peu plus d'un million d'euros par an. Ils ne me semblent pas faire partie des points essentiels de notre débat.