Je m'en tiendrai à l'exemple du SIAEAG, dont je me souviens le mieux. Ses dettes fournisseurs s'élevaient à 35 ou 38 millions d'euros. Il devait de l'argent à toutes sortes d'entreprises locales nécessaires à son fonctionnement, s'occupant de gérer son parc automobile ou encore de lui vendre du chlore. Ces sociétés finissaient par refuser leurs services au SIAEAG, parce que celui-ci ne les payait plus.
Rappelez-vous, lors des réquisitions, la petite pompe du Gosier, dont l'arrêt du fonctionnement privait à peu près 1 500 personnes d'eau. Le SIAEAG avait commandé une pompe de remplacement, d'un coût de 6 000 euros, en novembre 2019, seulement, l'entreprise refusait de la livrer parce que le SIAEAG lui devait toujours 150 000 euros.
Les dettes du SIAEAG, entravant son fonctionnement, se sont accumulées au fil du temps en raison de l'absence de recettes, due aux problèmes de recouvrement.