Bien qu'historien, je ne m'aventurerai pas sur ce terrain-là. Selon moi, un malheureux concours de circonstances s'est reproduit, année après année. La Générale des eaux est partie, parce qu'elle n'était pas payée, à l'instar d'autres grandes entreprises, dans le secteur du traitement des déchets, sur le point de l'imiter. Une société privée, quelle que soit sa taille, ne fonctionne pas comme l'Armée du salut.
Le départ de la Générale des eaux a peut-être été insuffisamment organisé. J'ai toutefois bien constaté, durant mon mandat, et notamment la période des réquisitions, la situation lamentable de certains opérateurs. À qui en attribuer la responsabilité ? Nous n'attendons pas d'un élu qu'il soit spécialiste de l'eau. Des techniciens devaient en principe les assister. La responsabilité se partage entre les techniciens, au rôle d'encadrement, et des élus qui n'ont pas voulu se rendre compte de la dégradation progressive de la situation.
Il ne me semble pas normal que les RÉNOC, des structures récentes, soient aussi rapidement parvenues à un tel état de déliquescence.