Tout part du non-recouvrement de près de la moitié des factures. Un problème de répartition se pose aujourd'hui. Le SIAEAG, pendant près de dix-huit mois, n'a rien facturé alors que, dans le même temps, ses dettes fournisseurs s'accumulaient. Le SMO devra parvenir à restaurer rapidement la confiance en procédant aux réparations nécessaires pour, si ce n'est fournir de l'eau à tous les usagers, du moins respecter les tours d'eau annoncés.
Il faudra aussi s'occuper du recouvrement. Les usagers de Guadeloupe ne s'opposent pas au règlement de leur facture, pour peu que le service correspondant leur soit rendu. Il convient d'instaurer un cercle vertueux illustrant le bel adage « l'eau paye l'eau » et accessoirement l'assainissement.