En 2014, un accord, auquel vous-même avez pris part, en vue d'une organisation unique, s'apprêtait à aboutir, quand certains ont finalement refusé de la ratifier. Nous en revenons à l'histoire et à la géographie. Mme Michaux-Chevry, présidente de la communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe, a refusé d'adhérer au syndicat unique en 2014, parce qu'elle s'estimait propriétaire d'une eau monnayable. Cap Excellence n'a pas non plus adhéré au projet, parce que, comptant le plus grand nombre d'usagers, cette communauté d'agglomération souhaitait disposer d'un nombre de voix supérieur au sein du conseil syndical. Je suis le premier à regretter qu'il ait fallu une loi pour créer une structure unique, mais nous avons agi pour l'intérêt général.
Le SMO remplit une condition nécessaire mais non suffisante à la bonne gestion de l'eau. Il faut s'atteler dès aujourd'hui à la préfiguration de la structure qui verra effectivement le jour au 1er septembre prochain. Les travaux doivent se poursuivre afin de restaurer la confiance des usagers et de recouvrer des factures qu'il conviendra dorénavant d'émettre de façon conforme.
Si un tel travail n'est pas mené correctement, si nous reprenons les mêmes personnes en charge de l'encadrement que par le passé, les mêmes problèmes ressurgiront, en admettant que la situation ne se dégrade pas encore plus.