Nous en avons eu connaissance, c'est pourquoi nous estimons que toutes les questions concernant l'État et la Générale des eaux n'ont jamais été clairement abordées. En Afrique, des multinationales françaises servaient souvent d'atterrissage pour offrir une base arrière à des fonctionnaires. Je pense que la Générale des eaux, filiale de Veolia, et le SIAEAG ont été utilisés dans ce but. Des magistrats de la chambre régionale des comptes (CRC) ont occupé un poste au SIAEAG. Un travail doit permettre de remonter sur les vingt dernières années pour analyser les liens entre la multinationale et l'administration française.
Nous avions également demandé l'état des créances, ainsi qu'un audit financier des onze structures de l'eau, un audit technique de l'état des réseaux et des usines de production. Nous n'avons jamais obtenu ces documents.