Les crédits ne sont pas suffisants. L'une des premières étapes est d'établir la cartographie complète des terres de Guadeloupe. Avec une structure que nous avons créée au niveau de l'Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), nous avons déposé une requête devant le tribunal administratif de Paris pour que l'État soit condamné à débloquer en urgence 40 millions d'euros pour réaliser à cette cartographie.
Nous continuons à manger des tubercules empoisonnés, à nous alimenter sur des terres empoisonnées. Selon moi, la question de l'eau potable et celle du chlordécone sont intimement liées.