Je ne sais pas, mais nous sommes dans une situation inadmissible. Des camarades doivent transporter de l'eau trois ou quatre fois par semaine. Certains n'ont pas d'eau depuis des années et se sont équipés de citerne. Aujourd'hui, la principale préoccupation des Guadeloupéens est l'accès à l'eau, avant le chômage.
Je n'ose imaginer comment les gens font quand ils habitent au cinquième étage d'un immeuble et qu'ils n'ont pas d'eau. J'en connais qui ont des bidons dans leur coffre et qui se sont organisés pour aller chercher de l'eau tous les jours. Le problème est très grave. Les Guadeloupéens ont développé une capacité d'adaptation, mais ce n'est pas vivable. Le droit d'accès à l'eau potable n'est pas respecté. Certaines zones n'ont même pas d'eau du tout.