Nous avons dit ce qu'il se passait. Il en a résulté un débat public au conseil régional. J'ai refusé de financer la moindre Journée de l'eau, qui revenait à 600 000 euros. M. Hernandez m'en veut à mort. J'ai toujours dénoncé ses frasques.
Au tribunal, les associations, constitués en partie civile, en réalité proches de l'union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG) de M. Domota, se sont ligués contre moi. Je n'ai pourtant jamais été membre du SIAEAG ni n'ai voyagé à ses frais. J'ai été cité en tant que ministre des Outre-mer, par volonté de politiser l'affaire.
Je suis intervenu le moins possible dans le domaine de l'eau. J'ai accordé une subvention au SIAEAG alors qu'il rencontrait des problèmes de trésorerie, afin de verser les salaires des employés et de garantir des emprunts.
Je n'ai pris part qu'à une seule discussion, lamentable et détestable, à la préfecture. Je prônais la création d'un syndicat en Grande-Terre, et d'un autre sur la Basse-Terre, interconnectés. Un syndicat unique aurait en effet permis, au moindre heurt, à des syndicalistes de bloquer le service dans toute la Guadeloupe. Bien que je défende la lutte des travailleurs, j'estime nécessaire de trouver un équilibre. N'ayant pas été suivi, je me suis toutefois rangé à l'idée de ce syndicat unique.