En somme, vous nous dites que vous êtes prêt à sortir le carnet de chèque mais que le principal problème n'est pas celui-là. Mais au cours de nos échanges avec les Guadeloupéennes et les Guadeloupéens, une question est revenue répétitivement, que je vous transmets : si, dans n'importe quelle région métropolitaine, des enfants n'allaient pas à l'école, des familles étaient privées d'eau pendant trois ans, des communes devaient organiser des tours d'eau, et que se posaient un risque écologique majeur et un risque sanitaire avéré, le tout assorti d'une contamination au chlordécone avec un cocktail d'effets que l'on connaît assez peu, pensez-vous vraiment que cette situation aurait perduré et que l'État aurait été autant en retrait, se retranchant derrière des questions de compétences ?