Compte tenu des problèmes d'eau potable constatés, il fallait améliorer la situation. J'ai usé des prérogatives de l'office de l'eau, qui exerce la police de l'eau, pour commander l'étude dont je vous ai parlé.
J'ai organisé une réunion avec le conseil général, le conseil régional, l'État et les gestionnaires de l'eau. Nous avons convenu de la nécessité d'organiser une gestion unique de la production et de la distribution d'eau et de nous montrer plus vigilants sur ce sujet.
N'étant pas en première ligne pour traiter de l'eau potable, nous attendions un effort, surtout de la part de l'État, pour qu'en tant que principal contrôleur de la DSP, il contrôle mieux la multinationale qui faisait la pluie et le beau temps dans la gestion de l'eau.
De notre côté, nous sommes intervenus, sans succès. Il conviendrait de se demander pourquoi certains n'ont pas suivi notre politique. Je tiens à votre disposition l'étude que j'ai mentionnée. La création d'usines de dessalement y était envisagée, pour augmenter la production d'eau potable.
Je pense qu'à l'époque, la multinationale en charge de la DSP se comportait comme le patron de la gestion de l'eau en Guadeloupe. Tout le monde a depuis pris conscience de l'inefficacité de l'État dans sa mission de contrôle du dossier de l'eau.