Je ne saurais vous le dire, n'ayant pas pris part à la décision. En réalité, j'ai ainsi anticipé l'obligation d'abstention, votée en 2013. C'est mon vice-président qui a permis au conseil général de payer les éventuels déficits de cette DSP.
Peut-être faudrait-il poser la question à l'entreprise indépendante, que j'ai mentionnée tout à l'heure. Elle bénéficie de la confiance de la quasi-totalité des concessionnaires d'eau de France. Sans doute la Générale des eaux n'a-t-elle pas présenté un dossier d'aussi bonne qualité que la Nantaise des eaux.
Quoi qu'il en soit, dans le nord de la Grande-Terre, aujourd'hui, les agriculteurs bénéficient d'une eau d'irrigation dans les meilleures conditions et les habitants ne subissent pas de tours d'eau, à la différence de ceux qui résident dans le périmètre du SIAEAG. Le conseil général a donc opéré un choix judicieux.
Une tentative a eu lieu de me faire rencontrer des dirigeants de Veolia à Paris. Il était question, au cas où mon idée d'une gestion unique de l'eau aboutirait, de passer par une société d'économie mixte (SEM) semi-publique. J'ai refusé tout rendez-vous avec des représentants de Veolia. Il n'entrait pas dans ma stratégie de recourir à une SEM impliquant l'une de ces multinationales qui nous ont causé tant de mal.