J'ai assisté à la négociation, car on m'y avait convié. Or j'ai pour habitude d'accueillir favorablement toutes les invitations qui me sont adressées dans le cadre de mes responsabilités politiques.
Je ne pense pas que le conseil général ait finalement payé la Générale des eaux. Nous avions dit que nous participerions à l'indemnisation, quand le président du conseil régional, désireux d'exercer une pression sur moi, a déclaré qu'il payerait, parce que M. Gillot hésitait sans que l'on comprenne pourquoi.
Je n'ai pas voulu affirmer, lors de cette réunion à la préfecture, qu'il fallait pénaliser la Générale des eaux, de crainte de provoquer un désordre. La préfète Marcelle Pierrot pourrait vous confirmer que nous avons discuté, en privé, des responsabilités du SIAEAG, convenant qu'il n'était pas le seul fautif dans cette affaire.
Je suis prêt aussi à répéter tout ce que l'ancien ministre m'a confié en privé, s'il le faut, même si l'audition de ce jour garde avant tout une visée constructive.