C'est une responsabilité lourde que nous portons. On nous accuse de ne pas défendre les emplois de notre pays, de notre industrie. C'est faux ! Nous voulons nous engager pleinement dans la nouvelle révolution industrielle en cours, car c'est bien de cela qu'il s'agit : c'est là que se trouvent les emplois de demain.
Les transformations sont longues à mettre en oeuvre. Il faut les anticiper, les accompagner, pour préparer la reconversion des hommes et des territoires. Nous devons apprendre de nos erreurs passées pour ne pas les répéter. Nous n'avons pas su anticiper la fermeture de nos nombreux sites exploitant du charbon, laissant de nombreux territoires français encore en difficulté aujourd'hui. Plus nous attendons, plus les mutations sont difficiles.
Monsieur le ministre d'État, je veux remercier votre engagement et saluer votre vision pour l'avenir de la France : une France qui regarde devant et non derrière elle, qui fait d'une contrainte une opportunité. En prenant le leadership mondial sur le climat, la France ne dessert pas ses intérêts économiques ; elle prend un coup d'avance.