Il semble que cette reconnaissance tardive soit liée, selon certains, à la proximité de l'élection présidentielle. Certains ont prétendu qu'en 2002, un meurtre odieux avait pesé dans l'élection, apportant des arguments à M. Le Pen. La presse n'aurait pas évoqué cette affaire afin qu'elle ne soit pas utilisée par le Front national. En réalité, je n'en sais rien ; c'est une supposition que j'ai lue et entendue.
Selon moi, le caractère antisémite était évident. Cet individu ne s'est pas introduit par hasard dans l'appartement de Mme Attal. Ses propos de terroriste islamiste étaient clairs (« Allahou akbar », « Tu vas payer pour mon frère », etc.).