La famille Diarra a induit la police en erreur en prétendant qu'elle était séquestrée. Si elle avait coopéré comme elle aurait dû le faire, les policiers auraient facilement pu intervenir. Ils ont été appelés pour une séquestration et ils ne pouvaient pas deviner les faits qui se dérouleraient ensuite.
Certains des policiers ont entendu des cris, mais ils affirment ne pas avoir pu déterminer d'où ils provenaient. La configuration des immeubles est particulière. L'appartement de Mme Halimi où se sont déroulés les faits donne sur la cour. Les policiers sont arrivés par le côté rue. Une plainte contre X a été déposée, à laquelle j'ai refusé de m'associer parce que je mesure la difficulté du travail des policiers et je ne souhaitais pas les accabler sans que tout soit mis en œuvre pour accéder à la vérité. Or la reconstitution représentait le seul moyen d'y parvenir, mais elle a été refusée.
Par ailleurs, je me suis probablement mal exprimé s'agissant de l'autopsie puisqu'elle a été réalisée comme il se doit.