Ma première réaction a consisté à ne pas accabler les policiers qui étaient présents. Il importe de resituer les évènements dans une époque où nous étions traumatisés par des attentats en plein Paris. De nombreuses attaques étaient encore qualifiées d'attentats. Dès lors, en entendant les sourates, les policiers se sont interrogés quant aux moyens dont ils disposaient et à leur aptitude à intervenir. Ils ont peut-être eu peur. La peur est humaine et même un policier portant un uniforme et équipé d'une arme peut avoir peur.