Il vous appartiendra d'interroger les décisionnaires judiciaires quant au fondement du refus qu'ils ont opposé à la réalisation des investigations minimum que nous sollicitions tous. Si tel avait été le cas, le rapport à la justice et à la juge aurait été beaucoup plus apaisé. Le sentiment profond d'injustice a été nourri tout au long de la procédure. La justice a mis presque un an pour reconnaître l'antisémitisme par un réquisitoire supplétif et ensuite une mise en examen ; elle a refusé de mener les investigations nécessaires pour prouver la préméditation ; elle a refusé de reconnaître l'altération du discernement en confirmant son abolition. Les points de désaccord sont tout de même très nombreux. Ce ne sont pas des points d'opposition ponctuelle, des épiphénomènes. Il appartiendra aux professionnels en charge de ce dossier de vous apporter des réponses.