Me Goldnadel, vous êtes avocat de renom à la Cour et vous avez été très rapidement l'avocat d'une des parties civiles dans les suites pénales de cette terrible et triste affaire de Sarah Halimi.
Il ne s'agit en aucun cas de rejuger cette affaire. L'objectif de cette commission consiste à identifier d'éventuels dysfonctionnements au niveau de la police, de la justice, des expertises médicales, etc., de sorte à éviter qu'un tel drame se reproduise.
Je vous rappelle que l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc, Me Gilles-William Goldnadel, à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».