Nous n'avons pas l'intention de refaire le procès, mais nous essayons de comprendre la situation. Il semblerait que la famille Diarra ait soudainement été terrorisée par l'assassin, alors qu'elle le connaissait et lui avait ouvert la porte. Toutefois, ce cheminement nous interpelle.
Par ailleurs, est-ce que la police aurait pu ou aurait dû casser la porte et pénétrer dans l'appartement immédiatement ? Tout cela s'est déroulé chez les Diarra qui ne sont suspectés de rien, bien que le frère de Mme Halimi ait senti une certaine hostilité de leur part lorsqu'il s'est rendu chez eux, mais on peut imaginer qu'ils étaient traumatisés par les évènements et n'avaient pas envie de répondre à des questions.
De façon plus générale, pensez-vous que des modifications législatives ou réglementaires soient nécessaires afin d'améliorer le cadre d'intervention des forces de l'ordre ?