Il est tout à l'honneur de votre commission de mener une réflexion visant à ce qu'à l'avenir, il y ait un procès si une telle horreur se reproduisait. Un crime aussi odieux met en cause notre État de droit, notre démocratie, notre société, notre civilisation et il importe qu'il soit jugé par la justice. Ce jugement n'appartient à aucune autre autorité ni aux médias.
À l'ouverture du procès des attentats du Bataclan, dans son propos introductif, le président de la cour d'assises de Paris a rappelé que c'était l'honneur de la justice de pouvoir juger sereinement les crimes les plus odieux.