Nous connaissons les limites de la formule « pour éviter que ça se reproduise ». Toutefois, elle relève d'une réalité s'agissant des personnes qui ont été interpellées, condamnées ou pas condamnées, qui en tout cas, ont commis des exactions.
De manière générale, êtes-vous satisfait du traitement administratif réservé à un individu comme Traoré, qui échappera à l'avenir à l'autorité judiciaire ?
Dans le domaine judiciaire, la libération de condamnés nécessite de nombreuses garanties. Selon vous, la garantie est-elle de même nature s'agissant des autorités administratives ? Permet-elle aussi bien de garantir l'avenir et de protéger la société ?