Il n'est pas impossible que ce contexte ait pu inciter à classer cette affaire. Nous sommes cependant systématiquement confrontés à des difficultés similaires dans les affaires d'antisémitisme, qui ne sont pas toutes situées en période électorale : certains magistrats sont systématiquement réticents à procéder aux diligences dans les actes où la circonstance aggravante d'antisémitisme est retenue.
Nous rencontrons surtout une difficulté à faire juger les actes antisémites lorsqu'ils proviennent de l'Islam radical. On m'a souvent demandé si je pensais qu'elle résultait d'un positionnement idéologique des magistrats : je ne le sais pas. Nous œuvrons pour améliorer cet état.