Intervention de Didier Paris

Réunion du mercredi 29 septembre 2021 à 17h00
Commission d'enquête chargée de rechercher d'éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police dans l'affaire dite sarah halimi et de formuler des propositions pour éviter le cas échéant leur renouvellement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Paris, rapporteur :

Vous me semblez conclure à trois thèses.

La première concernerait l'existence d'un déni de réalité. Le parquet, dont le réquisitoire n'intervient que dix jours après le début de l'enquête, n'est pas le seul concerné. Seraient donc en cause une sorte d'inaction culturelle et un problème de perception adéquate des faits de la part de tous les intervenants : les policiers, le corps judiciaire, etc. Pour quelle raison ? Une de vos consœurs nous a auparavant indiqué qu'il était fréquemment difficile de faire admettre le caractère antisémite des affaires d'antisémitisme.

Votre deuxième thèse semble être que l'analyse du professeur Zagury a été « réduite à néant ». Il était en effet le seul à ne pas parler d'abolition, mais d'altération du discernement, ce qui est très différent pénalement. Huit experts interviennent au total, et vous savez très bien qu'il est très classique de demander ainsi de multiples contre-expertises. Pensez-vous qu'il existe une conspiration contre l'école de pensée de Daniel Zagury, et qu'elle aurait pu être utilisée ?

Enfin, vous avez rédigé une note spéciale sur la possibilité que les Diarra soient complices.

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