Intervention de Nathanaël Majster

Réunion du mercredi 29 septembre 2021 à 17h00
Commission d'enquête chargée de rechercher d'éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police dans l'affaire dite sarah halimi et de formuler des propositions pour éviter le cas échéant leur renouvellement

Nathanaël Majster, avocat à la Cour :

Les investigations qui auraient dû être menées sur leur comportement ne l'ont pas été. Je n'ai donc pas suffisamment d'éléments pour apprécier une telle complicité. Ils pourraient être responsables de non-assistance à personne en danger.

Les recours à des contre-expertises tendent malheureusement à se multiplier, en effet. En l'occurrence, un expert unique, qui est une sommité, avait d'abord été nommé, mais son expertise n'a pas convenu au magistrat instructeur, parce qu'elle impliquait d'envoyer Kobili Traoré en cour d'assises. Or, jamais ce dossier n'aurait pu résister à l'examen d'un président d'assises. Par ailleurs, la juge d'instruction a manifestement pris fait et cause pour ce garçon, qu'elle ne souhaitait pas marquer à vie du sceau de l'infamie. Elle a donc fait appel à trois experts, dont le Dr Bensussan, qui semble être un adversaire déclaré du professeur Zagury, et qui a visiblement compris ce qu'on attendait de lui : il a diagnostiqué une schizophrénie. Il est pourtant hautement improbable que, par son acte, Kobili Traoré soit entré dans une maladie psychiatrique chronique.

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