À cette époque, le parquet national antiterroriste n'existait pas : c'est pourquoi cette compétence relevait du procureur Molins. Si cette affaire avait été traitée par les juges d'instruction antiterroristes selon la qualification adéquate, toutes les questions que j'ai évoquées (concernant les vêtements, etc.) auraient d'abord été traitées par un service d'enquête d'élite. Ensuite, c'est l'adhésion au djihadisme de Kobili Traoré, et non ses problèmes psychiques, qui serait passée au premier plan : sa foi, son entourage, sa mosquée, etc. auraient été interrogés. Des magistrats et des policiers excellents auraient ainsi été affectés à une affaire qui le méritait.