Je vous remercie de vos propos. La radicalisation a été écartée alors que nous savons que l'assassin fréquentait assidument une mosquée, en particulier les trois derniers mois pendant lesquels il s'y rendait trois fois par jour. Nous savons également que, pendant que la police était derrière la porte, il a récité des sourates du Coran, dans lesquelles on compare manifestement les Juifs à des singes et on appelle à tuer des Juifs. Par ailleurs, « Allahu akbar » a été entendu par tous les témoins. La veille, il a manifestement déposé des affaires. Or le parquet antiterroriste et le procureur de la République François Molins ne se sont pas emparés de cette piste. À votre avis, quelle en est la raison ?