Par quelle procédure pouvons-nous concilier le principe selon lequel un « fou » ne doit pas être jugé et l'exigence de reconnaître la souffrance des victimes et le besoin d'un procès afin d'effectuer son deuil ? Je rappelle que, dans ce cas précis, l'assassin a été condamné une vingtaine de fois. Il est resté en prison près de deux ans cumulés. Il n'a jamais pris le moindre traitement psychiatrique. Il est vrai qu'il fumait du haschich comme des millions ou des centaines de milliers de personnes malheureusement. Comment un basculement s'est-il soudainement produit, après une visite plusieurs heures après le crime, avant les expertises ? Quels changements pouvons-nous opérer ?