Je constate tout d'abord que, dans le cas du capitaine Astiz, les Argentins sont revenus sur la loi d'amnistie et qu'il a été incarcéré.
J'ai été l'avocat des familles des policiers de la direction de la surveillance du territoire (DST) tués par Carlos. Ce dernier était derrière le rideau de fer. Or il a comparu devant une cour d'assises.
Que la justice israélienne se prononce. Je ne sais pas ce qui arrivera demain. Néanmoins, mon devoir est de tout entreprendre pour que la justice soit rendue à la famille. Dans le pire des cas, cette justice sera symbolique, ce qui interrogera l'institution judiciaire française. Si des miracles ou des imprudences surviennent, cette justice sera peut-être effective. Toutefois, mon rôle est de dire à la famille que je n'abandonne pas ce combat.