De mon point de vue, il était sain d'esprit. J'ai reçu l'appel d'un garagiste qui avait eu un accident matériel avec Traoré, qui était en vélomoteur alors que le garagiste était en voiture. Ils se sont parlé. Traoré est reparti, mais il est revenu au garage, rue des Pyrénées. Le garagiste savait qu'il était surnommé « BB », ce qui montre qu'il s'agissait bien de la même personne, mais les caméras de vidéosurveillance n'ont pas fonctionné. Traoré lui a réclamé de l'argent. Il lui a dit : « À cause de l'accident, j'ai perdu du temps. Les policiers m'ont arrêté et ils m'ont confisqué le sac de drogue que j'avais et maintenant, je dois de l'argent à ceux qui me l'ont donné. » Cet élément est accessoire, mais montre qu'il était tout à fait sain de corps et d'esprit. Le considérer comme mentalement atteint est une vue de l'esprit.