Bonjour à tous. Mme la rapporteure, mes chers collègues, nous avons à notre ordre du jour l'audition des fonctionnaires de police primo-intervenants dans cette terrible et tragique affaire du meurtre de Sarah Halimi – Lucie Attal, torturée et défenestrée à Paris rue de Vaucouleurs.
Nous souhaitons que la représentation nationale identifie d'éventuels dysfonctionnements, tant de la police que de la justice, voire en ce qui concerne l'enchaînement médical et à tout niveau que ce soit. Il n'est pas question de se livrer à un nouveau procès, mais de faire la lumière pour identifier ces dysfonctionnements ayant mené au fait qu'une femme soit morte, torturée et massacrée. Nous aimerions éviter qu'un tel drame puisse se reproduire dans des cas similaires, dans le futur.
Brigadier, je ne prononcerai pas votre nom pour conserver le caractère anonyme de l'audition. Notre seul objectif est d'entrer dans les détails de ce jour d'assassinat.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».