Bonjour commissaire. Je vous remercie de vous être déplacé. L'objectif de notre commission est de voir s'il y a eu des dysfonctionnements de la police (d'où la raison de votre présence aujourd'hui), mais aussi à celui de la justice ou encore du point de vue médical. Finalement nous recherchons ce qui n'a pas fonctionné à quelque niveau que ce soit, pour faire la lumière sur cette triste affaire dans laquelle une femme a perdu la vie, massacrée alors que jusqu'à vingt-six policiers étaient présents sur place : trois initialement, six rapidement, puis de plus en plus. C'est la raison pour laquelle nous avons auditionné les primo-intervenants. Vous-même, n'étiez pas sur place.
Avant de vous donner la parole pour quelques minutes de propos liminaires et que Mme la rapporteure ainsi que nos collègues vous posent leurs questions, l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».