Intervention de Meyer Habib

Réunion du mercredi 3 novembre 2021 à 16h40
Commission d'enquête chargée de rechercher d'éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police dans l'affaire dite sarah halimi et de formuler des propositions pour éviter le cas échéant leur renouvellement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

Une fois que l'assassin a passé le balcon, après avoir récité les sourates du Coran et dit « allahu akbar » à plusieurs reprises, il entre dans l'appartement de Mme Halimi, qui dort. Il la réveille, la frappe, l'emmène sur le balcon et la scène dure une quinzaine de minutes. Elle hurle. Au moins trois personnes du quartier – voire quatre – appellent le 17. Certains proposent même aux forces de police de venir chez elle, car ils se trouvent dans l'immeuble d'en face. La personne indique qu'elle habite en face, qu'elle voit toute la scène et propose aux policiers de leur ouvrir.

Pendant quinze minutes, une femme est frappée et massacrée, avant la défenestration. L'assassin, prévenu de la présence de la police, répond : « Dites à la police qu'elle va se suicider. » Il tient ce propos à deux reprises, avant de la défenestrer lui-même.

Cette scène a duré quinze minutes. Je ne parle pas du temps du début, où l'assassin était chez les Diarra, se changeait et faisait ses prières. Je parle du moment où l'assassin a escaladé le balcon du troisième étage et s'est introduit dans l'appartement de Mme Sarah Halimi en déclarant, notamment : « J'ai vu une Torah ». Puis il commence à la frapper.

Pendant ces quinze minutes, que se passe-t-il sur les ondes de la police ?

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