Après avoir entendu vos collègues, j'ai le sentiment que l'intervention sur place a été effectuée de manière cohérente, conformément à ce qu'ils doivent faire et en fonction des informations dont ils disposent. La difficulté tient au fait que la police intervient sur une première affaire de séquestration. Dans le même quartier, se déroule ensuite une affaire de femme battue. Bien entendu au début, personne n'est en mesure de comprendre qu'il s'agit de la même affaire. Sans mettre en cause qui que ce soit, il est peut-être possible d'identifier un dysfonctionnement lors de l'appel à la salle de commandement. Des voisins appellent du 23 rue du Moulin-Joly, c'est-à-dire la rue parallèle à la rue de Vaucouleurs, en signalant que dans l'immeuble d'en face, une femme est en train de se faire battre. Or aucune réaction ne se produit de la part de la salle de commandement. Il est vrai que dans le même temps, une voiture essaie de fuir dans un autre quartier de Paris et que la séquestration de la rue de Vaucouleurs est en cours. Il ressort de la lecture du compte rendu, qu'une femme est signalée battue au 23 rue du Moulin-Joly, sans que la police n'envoie de patrouille. Malheureusement, nous savons tous que faute d'effectifs, la salle de commandement est contrainte de hiérarchiser les interventions.
Pouvez-vous confirmer qu'en fonction du nombre d'équipages disponibles, les interventions sont hiérarchisées ?