Intervention de Coralie Dubost

Réunion du mercredi 3 novembre 2021 à 16h40
Commission d'enquête chargée de rechercher d'éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police dans l'affaire dite sarah halimi et de formuler des propositions pour éviter le cas échéant leur renouvellement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCoralie Dubost :

Président, permettez-moi de dire à titre liminaire, avec un grand respect pour la commission et pour la fonction que vous honorez, qu'autant je suis à l'aise avec toute question posée sur l'affaire, qu'en revanche, je me désolidarise totalement des insinuations qui peuvent être proférées à l'occasion de certaines questions. Ici, tout le monde a du respect pour notre institution et pour les corps que nous interrogeons.

M. le commissaire, vous avez évoqué les protocoles d'intervention en cas de nécessité. Effectivement, nous avons beaucoup débattu à ce sujet et interrogé ceux qui occupaient votre place précédemment. Pouvez-vous nous en dire davantage sur ces protocoles d'intervention applicables en cas de nécessité ? Vos collègues nous ont indiqué ne pas avoir entendu d'appel à l'aide. Vous avez relaté une intervention qui s'est avérée beaucoup plus dangereuse en l'absence d'appel au secours. Est-ce que l'intervention automatique est une garantie de sauvegarde et de protection de la victime, ou malheureusement peut-elle représenter un risque supplémentaire ajouté à une situation déjà dangereuse ?

Comment sont conçues les formations pour ces policiers, même si j'ai entendu qu'ils sont profondément aguerris et qu'ils connaissent des situations de stress régulières ? Nous souhaiterions savoir comment l'évaluation de ces situations est travaillée au sein de votre corps, afin que nous puissions en tirer des enseignements pour l'avenir.

Concernant la communication, qui constitue notre deuxième point d'attention, vous avez parfaitement décrit l'existence de deux affaires. Vous indiquez que l'intervention concerne l'appartement des Diarra, sans qu'un lien ne soit établi immédiatement avec l'affaire Halimi. Pour autant, les policiers nous indiquent être équipés d'oreillettes, et qu'ils ont des échanges avec les conférences de secteur. Or jamais l'information ne peut être transmise. Pensez-vous qu'à l'avenir, il s'agisse d'un élément sur lequel nous devrions tous collectivement travailler pour optimiser la communication entre des affaires, pour lesquelles les interventions sont simultanées ? Pourrions-nous en tirer des bénéfices supplémentaires ?

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