Je ne peux répondre à la place de mes collègues du 17, qui reçoivent les témoignages des personnes en direct, ni à celle de mes collègues de la conférence radio locale qui se trouvent en lien avec les personnes du 17. Je ne sais pas de quels éléments ils ont eu connaissance. Je ne suis pas en mesure de vous dire s'ils les ont bien exploités. Je suis désolé de ne pouvoir répondre.
Tout le monde aurait préféré sauver Mme Halimi. Je préfère le rappeler parce que parfois, je me demande si c'est clair. Mes gars, qui sont des frères d'armes, n'ont pas assisté à cette situation. Si tel avait été le cas, les messages seraient remontés très vite et je sais bien qu'ils auraient réagi de manière forte. Bien sûr que la situation, si elle avait été connue, aurait été prise en compte sans tarder. Or elle n'avait pas été portée à leur connaissance au moment où ils sont intervenus pour l'affaire Diarra. Si une information est parvenue à la police au sujet de Mme Halimi – je ne doute pas de la parole des témoins – il est un fait qu'entre ce que les gens disent et l'information traitée, un grand gap peut intervenir.