Le fait de laisser le primo-intervenant aller jusqu'au bout de son intervention, sans le retenir au motif que des collègues plus équipés arriveront prochainement, est acté par écrit depuis le nouveau schéma national d'intervention postérieur aux attentats du Bataclan. D'ailleurs même antérieurement à ce nouveau schéma, des policiers ont pu intervenir sans attendre les ordres de leur hiérarchie. Dans cette affaire, la salle radio a même verbalement indiqué qu'en cas de nécessité, il fallait entrer chez la famille Diarra. Jamais le message inverse d'attendre l'arrivée du commissaire, n'a été délivré. Quand mes collègues sont arrivés chez les Diarra, ils n'ont pas entendu la situation de l'affaire Halimi. Je ne sais pas s'il est avéré que ce meurtre a eu lieu concomitamment à leur présence sur place.