Vous avez raison pour les policiers stationnés derrière la porte des Diarra. Ils l'ont bien expliqué, et nous n'avons aucune raison de ne pas les croire. Néanmoins, il est certain que des fonctionnaires de police sont ensuite descendus dans la cour. Or pendant quinze minutes, il est difficile de comprendre qu'ils n'aient rien entendu. Telle est la question précise que nous nous posons.
Si vous le permettez, je tiens à rendre un vibrant hommage aux primo-intervenants du Bataclan, qui ont « contrevenu » aux ordres d'appeler les brigades d'assaut, et qui ont pénétré dans le Bataclan. Par leur bravoure, ces policiers ont tué l'un des assassins et peut-être fait en sorte que des centaines de morts de moins ne soient à déplorer. Nous ne pourrons jamais oublier l'action de ces « super-héros ». Dans un cadre différent, nous tentons de comprendre les raisons pour lesquelles les choses se sont passées de façon autre pour Mme Halimi. Nous intervenons dans un unique but d'amélioration, mais ne ferons hélas pas revivre cette malheureuse.