Le troisième collège conclut à un diagnostic identique au mien, mais sa conclusion médico-légale diffère puisqu'il indique que M. Kobili Traoré ne pouvait pas connaître ou anticiper les effets rares de la prise de produit. La divergence est médico-légale et juridique. Des juristes et des professeurs de droit se sont interrogés sur ce point en déclarant la responsabilité ou non, en fonction de leur conception du droit. La juge d'instruction a demandé une contre-expertise, ce qui est relativement rare lorsque toutes les parties s'accordent.