La juge n'a pas posé la question de l'antisémitisme. J'essaye de séparer ce que je peux ressentir comme citoyen de ma pratique d'expert. La juge considérait qu'il s'agissait d'un crime de malade mental. Tous ceux qui se sont penchés sur ce dossier ont noté qu'il existait une réticence à reconnaître l'antisémitisme. Je l'ai évoqué dans mon expertise, c'est ce qui a permis qu'il soit retenu dans un deuxième temps.
Concernant le recours à d'autres experts, il vous appartient de poser la question à la juge. Je ne peux pas répondre à sa place. Nous pouvons penser qu'elle n'était pas satisfaite de mon expertise ou bien qu'elle souhaitait des éclairages supplémentaires, éventuellement contradictoires.