L'objectif de cette commission d'enquête est de pointer d'éventuels dysfonctionnements et non de procéder à un nouveau procès. Lorsque nous évoquons l'altération mentale de M. Kobili Traoré, nous ne remettons pas suffisamment en perspective les éléments avancés par certains avocats. En effet, lors des auditions, il a été question des affaires laissées par M. Kobili Traoré avant qu'il ne commette son crime. Lorsqu'il a déposé les enfants dans cette famille voisine, il n'était pas sous l'emprise de stupéfiants. Comment concilier cette altération au moment de l'acte et ces éléments qui n'ont pas été approfondis dans l'enquête ? Ils portent pourtant à croire à l'existence d'une préméditation.
Lors d'auditions précédentes, les avocats nous ont expliqué que la décision du premier expert pouvait avoir une incidence sur l'évaluation du juge et la continuité de la procédure. Pensez-vous que le premier expert disposait de suffisamment d'éléments pour prendre une décision qui peut avoir eu de l'influence sur la suite des événements ?