Ces éléments me sont apparus très secondaires par rapport à la prise de toxiques. L'allure clinique générale de la bouffée délirante était évocatrice d'une bouffée délirante d'origine toxique. D'ailleurs, le troisième collège a répondu en ce sens. Le deuxième collège a conclu à une maladie mentale chronique. Le troisième collège aboutit au même diagnostic que moi, mais estime sur le plan médico-légal que M. Kobili Traoré ne pouvait pas connaître les effets de la prise de toxiques. Il n'est pas exclu que dans le vécu délirant, il existe des schèmes rituels de crimes terroristes.