Je confirme que l'appréciation clinique tient compte des témoignages, des éléments du dossier, du dossier médical et de mes propres constatations. Tous ces éléments sont convergents.
Certaines choses sont incompatibles. On ne peut pas être schizophrène et connaître une bouffée délirante aiguë sans lendemain. Dans le débat qui a suivi l'affaire Sarah Halimi, des juristes, des avocats ont utilisé des arguments cliniques. Or on ne peut pas être affecté d'une bouffée délirante sans lendemain et être simultanément schizophrène.