Il me semble que le travail législatif effectué représente un effort conséquent pour répondre aux difficultés suscitées par cette affaire. Des rumeurs, des délires sont apparus chez les journalistes, les avocats ainsi que dans l'opinion publique, car certains éléments n'ont pas été débattus publiquement. L'affaire dite Sarah Halimi milite pour l'existence d'un débat public. S'il me paraît injuste et inéquitable d'esquiver totalement le processus judiciaire – nous constatons d'ailleurs les impasses que cela peut engendrer –, il me paraît également inéquitable de condamner lourdement les sujets. Le projet répond donc à une nécessité.