Intervention de Ariel Goldmann

Réunion du mardi 9 novembre 2021 à 18h00
Commission d'enquête chargée de rechercher d'éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police dans l'affaire dite sarah halimi et de formuler des propositions pour éviter le cas échéant leur renouvellement

Ariel Goldmann, président de la Fondation du judaïsme français, président du Fonds social juif unifié :

Dans un premier temps, l'affaire est traitée comme un fait divers. Quelques éléments sont repris dans la presse. Le dimanche 9 avril 2017, lors de la manifestation, les médias sont peu présents. L'émotion quant à l'affaire dite Sarah Halimi sera créée plus tardivement par la décision de la Cour de cassation. Ce silence est-il lié au contexte électoral ? Je ne suis pas dans le secret des gouvernants. En 2012, les massacres de Toulouse et de Montauban, bien que perpétrés pendant la campagne électorale, ont été traités comme tels. Sur le moment, il me semble que le meurtre de Sarah Halimi est perçu comme un fait divers, dont on s'apercevra plus tard qu'il n'est pas qu'un simple fait divers.

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