Dans un premier temps, l'affaire est traitée comme un fait divers. Quelques éléments sont repris dans la presse. Le dimanche 9 avril 2017, lors de la manifestation, les médias sont peu présents. L'émotion quant à l'affaire dite Sarah Halimi sera créée plus tardivement par la décision de la Cour de cassation. Ce silence est-il lié au contexte électoral ? Je ne suis pas dans le secret des gouvernants. En 2012, les massacres de Toulouse et de Montauban, bien que perpétrés pendant la campagne électorale, ont été traités comme tels. Sur le moment, il me semble que le meurtre de Sarah Halimi est perçu comme un fait divers, dont on s'apercevra plus tard qu'il n'est pas qu'un simple fait divers.