J'ai le sentiment qu'auparavant la perception du caractère terroriste d'un événement tenait au nombre de victimes. Désormais, avec les attaques au couteau, nous savons qu'il peut également s'agir d'actes individuels. L'antisémitisme n'est pas établi dès le début, car l'assassin n'étant pas dans une logique sensée, ses propos ne sont pas retenus. Il s'agit d'un non-acte, il y a une victime, mais nous ne pouvons pas qualifier son meurtre d'antisémite. Ce risque permanent de l'attaque terroriste au couteau est nouveau.