Il est certain que, si nous avions eu la certitude qu'en criant davantage en avril 2017, l'assassin aurait été qualifié d'antisémite plus rapidement et qu'il aurait été jugé, nous aurions crié davantage. Nous nous sommes déplacés en délégation chez le procureur, nous avons rédigé un communiqué commun et nous avons organisé une manifestation le dimanche d'après (nous avons été reçus par des jets de bouteilles là où vivait Mme Sarah Halimi). Le président de la République est instruit de nos craintes et évoque cette problématique le 16 juillet 2017 lors de son discours sur la rafle du Vélodrome d'hiver. Je ne pense pas qu'il s'agissait d'un propos politiquement correct.