Il peut exister un substrat d'antisémitisme. Quelle que soit la folie – une abolition ou une altération du discernement –, la pulsion se manifeste sur quelque chose qu'elle perçoit ou qu'elle invente. M. Kobili Traoré associe cette personne à des chandeliers. Donc, il la voit comme Juive. Cette pulsion ne vient pas de rien. Un acte antisémite, quand il est posé, est pensé. Or, s'il est pensé, il n'est pas inconscient. Le ministre de la Justice nous explique qu'un individu doit être jugé responsable de s'être mis dans cet état. La folie n'exonère pas du substrat antérieur. Pourquoi la folie chez certains s'incarne-t-elle dans l'antisémitisme ?